chronique de la colére ordinaire

Comment dire ?

Comment exprimer le fond de ma pensée sans finir devant un tribunal.

J’ai du mal à croire à ce que je vois et à ce que j’entends.

J’en viens à me demander si en fait ILS n’ont pas fini par croire à leurs galégeades !

Qui? Me direz-vous ?

Les experts de l’économie, de l’immobilier, les spécialistes bancaires et les politiciens, voilà qui.

Essayons d’être clair.

C’est la crise, c’est clair, sans équivoques. Le pouvoir d’achat du citoyen moyen est tombé en chute libre, les prix se sont pris pour Ariane et on foncé vers les sommets, la spéculation immobilière a mis a la rue des gens honnêtes, qui travaillent, la bourse se casse la gueule un fond plus chaque jours.

Notre monde subit une mutation brutale, économique, politique, sociale. Ok l’analyse est facile, il n’est pas nécessaire d’être énarque pour le voir, apparemment c’est même un handicap !

Regardons les choses en face.

Un salarié ordinaire ne peut pas prétendre aujourd’hui vivre normalement du fruit de son travail, les fins de moi difficiles commencent le 15 pour une grande majorité des gens. Au moment ou je vous parle, il est quasi impossible de satisfaire aux exigences de propriétaires angoissés qui se sont endettés jusqu’au cou pour louer a prix d’or le F3 acheté sur plans.

Mais voilà, le loyer auquel ils prétendent est exorbitant, les garanties qu’il demande frôle le ridicule si ce n’est l’indécence et le nombre de candidats satisfaisant a cette ahurissante liste de justificatifs divers et variés (dont l’exigence est plus ou moins légale d’ailleurs) rétrécie comme peau de chagrin.

Les gens ne peuvent plus se loger, manger, vivre, en un mot entretenir une économie florissante avec les salaires actuels.

Malgré cela, on entend partout que ca va bien, que les français sont pessimistes sans raison. Attention, le pouvoir d’achat n’a pas diminué ! Ne soyez pas ridicules voyons, vous avez « l’impression » que votre pouvoir d’achat a baissé, mais ce n’est qu’une illusion de vos sens abusés !

En fait tout va bien !

Sisi ! Je vous assure !

Nos spécialistes nous le répètent à plaisir.

Pareil pour la crise de subprimes, quand ça a pété aux states, on risquait rien ! Si rappelez-vous, on nous a expliqué que ça n’aurait pas d’impact vu que toutes les mesures ont été prises et qu’aujourd’hui les outils économiques permettent de contrôler ce genre de situation.

Et Paf, pas loin de six moi après, une des plus grosse banque d’affaire Américaine se vautre lamentablement après avoir voulu surfer sur la misère de gens que des courtiers sans scrupules ont convaincu de signer des crédits a taux révisable selon des conditions suicidaires.

Et là encore on nous explique, avec les mêmes arguments que tout va bien !

Alors voilà ! Au début je me disais que c’était des enfoirés qui mentait comme des arracheurs de dents, mais, plus ça va, plus j’ai la sensation glaçante qu’en fait ils croient vraiment a ce qu’ils disent.

Avec un tel constat je me suis posé la question, sont ils si détachés du réel qu’ils ne se rendent plus compte que tout s’écroule autour d’eux ?

J’ai bien peur que la réponse soit plus effrayante encore :

Je crois qu’ils ne savent pas quoi faire !

Je crois que la cohorte d’énarques et d’achecéyen (les gars d’HEC) super pointus qui sont supposé nous donner la marche a suivre sont totalement dépassé par la situation. Ils tentent d’appliquer les bonnes vieilles recettes de cuisines habituelles, mais rien ne marche.

Le monde a changé, mais pas eux, comme une espèce en voie de disparition, une sorte de sous espèce de dinosaures, ils ne parviennent pas a s’adapter au nouveau monde.

Comme un capitaine incompétent dont le bateau coule a quelque mètre du rivage et qui continue à écoper parce que le manuel dit que s’échouer c’est mal !

Ils ne parviennent plus à trouver de solutions nouvelles surtout parce qu’ils partent de conclusion erronées.

Tenez, regardez l’histoire des prix en hausse.

Seule solution trouvé, libérer les prix et autoriser l’installation de plus de discounter.

C’est stupide, ça ne peut pas marcher !

Pourquoi ?

Parce que c’est basé sur une concurrence loyale et réelle dans un marché ouvert.

Or, le marché n’est plus rien de tout cela ! Cela fait bien 10 ans, voir 20 ans, que le marché n’est plus ni loyal ni concurrentiel pour la grande majorité des produits que nous consommons.

Regardez juste les lessives et les produits d’entretiens, ils ne sont plus que trois à fabriquer 99% des produits du marché. Ils sont devenu trop gros et trop importants pour continuer à se concurrencer l’un l’autre, cela fait longtemps que tel des mafieux ils se sont partagé le monde, chacun son quartier, chacun ses marchés !

Croire que la grande distribution va sauver le monde est tout aussi ridicule, c’est elle qui décide des prix, les quatre géants européen ont depuis longtemps conclu des accords secrets parce que illégaux pour ne pas s’entredéchirer et se réduire a néant dans une guerre fratricide.

Mais surtout, avant tout même, cette solution ne mène a rien parce qu’elle est a courte vue, et déconnecté du problème global. Les discounter font du pas cher parce qu’ils n’achètent pas cher, paye leurs employés pas cher, rogne sur les charges et la sécurité.

Bon ! Et alors ?

Alors le problème c’est que les gens manquent d’argents, c’est pour ça qu’ils achètent pas cher, si on les paye moins, ils achèterons moins, donc il faudra vendre moins cher, donc payer moins cher … vous voyez ou le bas blesse ?

Et çà s’applique à la totalité de la société, puisque pour produire pas cher, les fournisseurs vont devoir rogner sur les couts, les sous traitants idem. Donc c’est un emplâtre sur une jambe de bois !!!

Persuadé que le problème du pouvoir d'achat vient du fait que les prix sont trop chers!

Il ne leur ai apparemment pas venu a l'idée qu'une augmentation générale des salaire puisse avoir un effet salutaire.

Ils on prit le problème sous l’angle allopathique, au lieu de soigner le mal, ils tentent d’en faire disparaitre les symptômes, tant pis si le malade continue à décrépir, tant qu’il ne se plaint plus.

Et le pire, c’est que maintenant je pense qu’ils ne se rendent même pas compte que c’est foireux leur truc.

Confit dans leurs certitudes, dressé dés leur plus jeune âge à croire qu’ils sont infaillible, ils refusent de croire que la recette qui marchait jusque là, ne fonctionne plus. Enfermé dans un cercle vicieux autiste ils s’acharnent à essayer de faire illusion plutôt que de devoir dire :

« Je ne sais pas ! »

La révélation fulgurante est là, ils ont atteint leur point de compétence maximale. Ils sont devenus incapable de gérer une situation qui les dépasse.

C’est un constat effrayant, ils ne nous mentent pas, ils se mentent a eux mêmes en créant un monde illusoire dans lequel tout est sous contrôle.

Le bateau coule et le commandant prétend le contraire, il est temps de se mutiner.

Il n’y a rien que je déteste plus que les étiquettes.

Etre catalogué, comme un objet, rangés dans une case contenant un millier d’autres personnes jugées « semblables ».

Le pire des étiquetages c’est celui qui sert à discriminer, et le plus risible c’est celui qui est supposé palier a cette discrimination !

Si, si, je vous assure, c’est paradoxal mais c’est le cas, on nous discrimine, on nous trie.

Mais d’abord remettons les choses au point.

DISCRIMINER v. tr. XX^e siècle. Adaptation, d'après discriminant, du latin discriminare, « mettre à part, séparer, distinguer ».
Distinguer, établir une différence entre deux ou plusieurs personnes, deux ou plusieurs choses, d'après des caractères distinctifs.

(Dictionnaire en ligne de l’Académie française http://atilf.atilf.fr/Dendien/scripts/generic/showps.exe?p=main.txt;host=interface_academie9.txt )

On nous discrimine disais-je, et pas seulement par la parole ou les actes, notre société est discriminatoire a la base.

Dans l’emploi, foin des capacités individuelles, il faut avoir le bon diplôme la bonne scolarité, comme si le bac faisait de vous un bon bureaucrate et le BEPC un bon balayeur, forcement.

Dans la vie courante, où plus que partout ailleurs, l’habit fait le moine. A part dans l’informatique ou il est de bon ton d’avoir un aspect « cool » je vous mets au défit de trouver un cadre supérieur sans cravate.

Notez bien que je ne parle pas ici des discriminations visibles, et connues, mais de celles que vous vivez tous les jours.

Tenez parlons donc des restaurants ou, a condition d’être bien habillé, vous pouvez rentrer, même si vous êtes un parfait con, culinairement inculte, tandis que le gourmet au palais fin et éduqué, mais en jean basquet, sera refoulé à la porte.

Donc, nos génies ont inventé un truc délirant, le langage non discriminant :

Du coup, plus de noir, black, antillais, mais une superbe « minorité visible ».

Plus de PD ou gouines, beurk c’est mal ! Mais des Gays et des lesbiennes, ça c’est bien !

On est plus aveugle mais déficient visuel, on est plus sourd mais malentendant …

J’en passe et des meilleures !

Bientôt il n’y aura plus d’homme et de femmes juste des organes reproducteurs érectiles ou pas ce sera beaucoup plus politiquement correct !

Allez, on arrête les conneries deux secondes ! Ca veut dire la même chose bordel !

C’est tout aussi discriminant, et c’est même pire parce que c’est « faux cul ».

C’est pire parce que ça prend les cibles des vraies discriminations pour des cons. Demandez donc aux cadres noirs si le fait de devenir des « minorités visibles » les a aidés à se faire embaucher à d’autre poste que celui de balayeur, demandez donc au commercial de pointe aux cheveux crépus et au nom pas trop gaulois si ça l’a aidé à trouver du boulot d’être « beur » et plus « arabe ».

Cherchez pas, la réponse est « non ! ».

Ce qu’il faudrait arrêter le plus tôt possible, c’est le marketing !

Hein ? Ou il va là ? Vous vous le demandez pas vrai !

Allez, je vous aide, qui a besoin de classer, catégoriser, placer les gens dans des cases pour pouvoir les cerner et les berner ?

Qui a inventé la ménagère de moins de 50 ans ?

Qui a inventé le jeune actif urbain ?

C’est pas vous et c’est pas moi, c’est le marketing.

C’est lui qui a inventé le « metrosexuel ».

Qu’est ce que ça vient faire dans la discrimination ?

Allez, je vous aide.

La ménagère de moins de 50 ans regarde la télé l’après midi quand tout le monde bosse, c’est elle qui justifie la 9672eme rediffusion de Derrick, les nanars débiles de la 6 et autres nullités télévisuelles à l’indigence crasse.

Ca nous suggérer quoi ?

Ca nous dit que si vous êtes une femme au foyer (de grés ou de force d’ailleurs) que vous avez moins de 50 ans et que vous laissez la télé allumée après 14 h, vous êtes une microcéphale avec le QI d’une huître atteinte d’alzeihmer.

Si ça c’est pas discriminant !

Le coup du metrosexuel aussi, ça, ça me tue à chaque fois !

Un metrosexuel c’est un homme, urbain qui prend soins de lui et s’occupe de sa peau et de son apparence. Pour nos copains les marketeux, c’est « un homme qui assume son coté féminin »…

Allez, traduisons les trucs, en clair. Donc, un homme, un vrai, pue du bec, sent sous les bras et a un énorme point noir a la place du nez !

Une femme, une vraie, passe son temps a chochoter, se couvre de crèmes diverses et variées et de litres de parfums !

Donc, un homme qui s’occupe de lui, est forcement une sorte de proto tarlouze, puisque être masculin c’est forcement puer de la gueule !

Une femme qui a le malheur de se préférer au naturel, c’est quoi alors ? Une brouteuse de paillasson, un tomboy ? (Pour ceux qui ne le savent pas, c’est le surnom des homosexuelles a l’allure garçonne, vous savez, gros jean débardeurs cheveux courts). Vu qu’elle ne se pomponne pas a longueur de journée !

Ca c’est de la discrimination, et c’est la pire de toutes, parce qu’en plus on nous dit que c’est bien !

En gros, un homosexuel homme est forcement une chochote, et une fille qui préfère ces petites camarades pour faire joujou a forcement du poil sous les bras et du duvet sur la lèvres supérieure !

Puisque dans l’esprit étroit de ces gens là, un homosexuel « emprunte les codes du sexe opposé ».

Les classifications du marketing, et les appellations « modes » tombent toutes sous le coup de la loi contre les discriminations, car elle contiennent des critères visant très clairement à « établir une différence entre deux ou plusieurs personnes »

On ne parviendra jamais à se débarrasser des discriminations, tant que le marketing existera et qu’il se permettra de nous dire ce qui est bien et ce qui est mal.

Le marketing c'est le nouvel apartheid, celui ou selon sa naissance on sera "YUPI", "Metrosexuel", "Jeune actif urbain", cadre de moins de 40 ans, consommateur type et autres.

On vous discrimine pour mieux vous servir vous dis on, c'est faux, on vous discrimine pour mieux vous isoler des autres, parce que seul vous êtes vulnérable!

Parce que pour le marketing, vous êtes une "cible" et que comme un sniper, ils se préparent à vous descendre pour maximiser leurs profits et que comme c'est juste vous qu'ils visent, votre voisin ne vous aidera pas.

Ils nous divisent et nous classifient pour mieux nous gouverner.

Moi je revendique le droit de me passer une crème hydratante sur le visage sans avoir le moindre coté féminin !

Je suis un homme, et le prochain qui m’explique qu’être masculin c’est être un néandertalien hirsute, je m’engage à lui donner raison en lui collant mon poing dans la figure !

Non mais !

La méthode existe depuis longtemps en politique, ne pas répondre à la question gênante ou embarrassante ou juste pas prévue.
Mais aujourd'hui elle atteint enfin sa quintessence, et Oh! Joie, des deux cotés de ce qu'il reste de la barrière politique.

Mais tout cela est devenu très commun. En fait le problème ne vient pas des hommes et des femmes politiques, il vient des journalistes.
En effet, les journalistes ne posent pas les bonnes questions, alors que les politiques, eux, ont la bonne réponse.
Cela se traduit de manière plutôt passionnante, un exemple imagé :
Le Journaliste : On constate une recrudescence des affaires de nems avariés dans les restaurants, que compte faire le gouvernement?
L'homme politique : Le contrôle de l'agroalimentaire pose un vrai problème, voyez-vous! En effet on ne peut pas à la fois préserver la chèvre et le chou, c'est à dire avoir une économie florissante et contrôler la production de soja en france.
Le Journaliste : ????
L'homme politique : Nous comptons bien dés la rentrée lancer un grenelle du soja français qui nous permettra sans aucun doute de lever cette taxe inique sur le soja qui empêche la libre circulation des marchandises et oblige d'honnêtes restaurateurs à faire appel a des filières d'approvisionnement douteuses.
Le journaliste : Ah! Vous pensez donc que cela vient des filières d'approvisionnement donc?
L'homme politique : Exactement, car voyez-vous, ce que veulent les Français c'est un marché libre qui permette enfin de manger des bons nems avec du Soja français dedans! Un marché libre et sans entrave ou la concurrence permettra de faire baisser les prix et améliorer la qualité!

Et voila!
Car là, la bonne question, c'était la dérégulation du marché mondial du soja.
Pas une poigné de gogo qui sont allé se coller une gastro en bouffant des nems pourri!

Et c'est valable pour tous, si on demande a un socialiste s’il ne serait pas temps de se préoccuper un peut plus des problèmes des Français et un peut moins de qui sera candidat en 2012, attendez vous a une réponse du genre.
"Je me tiens au-dessus des combats de clan et j'y prête peut d'attention, car voyez-vous, le PS aujourd'hui a besoin d'un candidat capable de considérer un problème dans sa globalité et qui ne sarrète pas a des questions d'ambitions personnelles."

Parce que la bonne question, c'était :
"êtes vous candidat a la candidature?"

Et voila, on perd des informations précieuses à causes de questions posées de travers!
Salaud de journalistes va!

Les temps changent.
Dans les années 70, un journaliste qui ne voulait pas parler des choses qui fâche faisait un article de fond sur les extra terrestres, allait interroger deux ou trois illuminés, et hop le tour était joué!
Dans les années 80, le gaillard, en manque d'inspiration, nous ressortait le monstre du Loch ness.
Dans les années 90 c'était les bandes dans les quartiers le trafic de drogues et d'armes.
De quoi faire frémir le populo et rester bien dans la ligne !
Là, ils viennent de trouver et de perdre dans le même temps un nouveau "marronnier" :
Ingrid Betancourt.
En effet, depuis sa récente libération, nous sommes informés de chaque pas, chaque geste, chaque respiration de sainte Ingrid.

Le vrai problème c’est la vacuité des informations qui nous sont délivré.

Au lieu de nous expliquer par quel miracle le fantôme squelettique des vidéos d’il y a quelque moi s’est transformé en une femme bien nourrie aux joues rondes, on nous explique bien que ce n’est pas sa faute et que c’est l’exaltation de sa libération qui la met en forme !!!!

C’est la première fois de ma vie que je vois l’exaltation faire prendre des kilos !

Enfin de toutes façons le vrai problème n’est pas là.

Le vrai souci c’est qu’on nous prend pour des cons et que ça marche !

Pendant qu’on nous bassinait avec Ingrid Betancourt sa vie son œuvre, une loi tout à fait charmante etait votée qui fait passer le forfait journalier des cadres de 218 jours a 235, cool !

Alors les cadres ça fait quel effet d’avoir voté Sarco ?

Voilà, c’est ça le problème.

On nous prend pour des cons et ça marche.

En fait, on nous bourre le mou et pendant ce temps la vraie vie à lieu.

Les médias ne nous informent plus, l’information c’est pas vendeur, les médias nous divertissent.

L’information c’est pour les ceussent qui décident. C’est pas pour le peuple. Un peuple informé est un peuple prêt à se rebeller.

Je ne sais plus qui, enfin si, George Orwell, démontre bien qu’aujourd’hui, mener la populace ne nécessite plus uniquement le fouet, du pain et des jeux. Aujourd’hui il faut maîtriser l’information, car qui maîtrise l’information maîtrise l’histoire, qui maîtrise l’histoire maîtrise le savoir et ainsi de suite.

C’est le bon vieux coup du coté obscur, au départ ça part d’un bon sentiment, en cachant une ou deux choses au peuple, mais le contrôle de l’information insidieusement mène au contrôle de l’individu et le contrôle de l’individu mène au contrôle du peuple, et le contrôle du peuple mène au cotés obscur de la démocratie, … la république bananière

C'est de votre faute d'ailleurs!
A la base, un copain comme moi vous en avez, tous et toutes, un.
Si je vous assure! Réfléchissez bien!
Tout l'énerve, un rien l'exaspère!
Loin du stoïque fatalisme qui habite la grande majorité de la population, lui ne peut pas se faire aux travers de l'animal humain.
Il faut qu'il tempête, râle, crie, proteste, dénonce, ou juste déplore.
quand vous conduisez, c'est lui, sur le siège passager, qui râle contre le type devant avec le portable cloué à l'oreille. vous, vous vous en foutez, mais pas lui :
"regarde le l'autre avec son micro-onde portable greffé à l'oreille, et tout ça pour dire a bobonne qu'il est sur la route, qu'il arrive et que son gros con de chef l'as encore fait chier aujourd'hui et que oui il passera acheter du pain! il s'en branle de mettre tout le monde en danger. Eh bonhomme, t'est gentil, me mêle pas a ton suicide!"

C'est devenu "couleur locale" pour vous, vous ne l'ecoutez méme plus, au point que vous ne vous demandez même pas si il a raison ou pas!
Alors voila, ne se sentant plus écouté, le gars crée son blog, en se disant que là bas loin, une oreille attentive va écouter son discours et se dire que c'est pas si con.

Alors je vais enfin pouvoir râler, manifester, pester et déverser mes petites pointes fiéleuses aux yeux du monde, et vous bande de petits malin, vous allez venir lire sans rien dire, vous marrer et me piquer une ou deux expression que vous glisserez dans une discussion de fin de soirée histoire de vous faire mousser et de passer vous aussi pour un gars interressant, râleur mais interessant.

Alors, cher lecteurs, bienvenu dans mon univers fielleux, colérique et anti résignation.

SuperMoi