Ce que veulent les Français...
La méthode existe depuis longtemps en
politique, ne pas répondre à la question gênante ou embarrassante ou juste pas prévue.
Mais aujourd'hui elle atteint enfin sa quintessence, et Oh! Joie, des deux
cotés de ce qu'il reste de la barrière politique.
Mais tout cela est devenu très commun. En fait le problème ne vient pas des
hommes et des femmes politiques, il vient des journalistes.
En effet, les journalistes ne posent pas les bonnes questions, alors que les
politiques, eux, ont la bonne réponse.
Cela se traduit de manière plutôt passionnante, un exemple imagé :
Le Journaliste : On constate une recrudescence des affaires de nems avariés
dans les restaurants, que compte faire le gouvernement?
L'homme politique : Le contrôle de l'agroalimentaire pose un vrai problème, voyez-vous!
En effet on ne peut pas à la fois préserver la chèvre et le chou, c'est à dire
avoir une économie florissante et contrôler la production de soja en france.
Le Journaliste : ????
L'homme politique : Nous comptons bien dés la rentrée lancer un grenelle du
soja français qui nous permettra sans aucun doute de lever cette taxe inique
sur le soja qui empêche la libre circulation des marchandises et oblige d'honnêtes
restaurateurs à faire appel a des filières d'approvisionnement douteuses.
Le journaliste : Ah! Vous pensez donc que cela vient des filières d'approvisionnement
donc?
L'homme politique : Exactement, car voyez-vous, ce que veulent les Français
c'est un marché libre qui permette enfin de manger des bons nems avec du Soja français
dedans! Un marché libre et sans entrave ou la concurrence permettra de faire
baisser les prix et améliorer la qualité!
Et voila!
Car là, la bonne question, c'était la dérégulation du marché mondial du soja.
Pas une poigné de gogo qui sont allé se coller une gastro en bouffant des nems
pourri!
Et c'est valable pour tous, si on demande a un socialiste s’il ne serait pas
temps de se préoccuper un peut plus des problèmes des Français et un peut moins
de qui sera candidat en 2012, attendez vous a une réponse du genre.
"Je me tiens au-dessus des combats de clan et j'y prête peut d'attention,
car voyez-vous, le PS aujourd'hui a besoin d'un candidat capable de considérer
un problème dans sa globalité et qui ne sarrète pas a des questions d'ambitions
personnelles."
Parce que la bonne question, c'était :
"êtes vous candidat a la candidature?"
Et voila, on perd des informations précieuses à causes de questions posées de
travers!
Salaud de journalistes va!